FRÊCHE
Georges
Né le 9 juillet 1938 à Puylaurens (Tarn), mort le
24 octobre 2010 à Montpellier (Hérault), professeur
d’université, militant maoïste puis socialiste,
maire de Montpellier (1977-2004), président du district puis
de l’agglomération de Montpellier (1977-2010), conseiller
régional, député de l’Hérault
(1973-1978, 1981-1993, 1997-2002), président de la Région
Languedoc-Roussillon (2004-2010).
Fils de Joseph Frêche, officier de carrière résistant
et de Jeanne Commenges, directrice d’école et militante
socialiste, Georges Frêche passa son enfance dans le Tarn
puis près de Toulouse, à Pechbonnieu (Haute-Garonne).
Lycéen à Toulouse puis à Paris, il réussit
le concours d’entrée d’HEC, école qu’il
intégra en suivant parallèlement une licence d’Histoire
à la Sorbonne et une licence de Droit. Durant cette période,
il milita activement à l’UNEF contre la guerre d’Algérie,
notamment à Assas face à la corpo de droit pro-OAS.
Diplômé d’HEC en 1961, investi à Toulouse
dans la création d’une association culturelle, Amitié
France-Chine issue des amitiés franco-chinoises, il adhéra
en 1964 à la fédération des cercles marxistes-léninistes.
Sous le pseudo de Pierre Lierre, il écrivit quelques articles
dans le journal du parti L’Humanité Nouvelle.
Prônant l’unité maoïste avec le centre marxisteléniniste
de France, il fut exclu par les dirigeants du parti en juin 1965
et adhéra plus tard au centre marxiste-léniniste,
engagement politique de courte durée. Il milita aussi à
Frères du Monde, organisation dont il fut exclu en 1968.
Parallèlement à ses engagements politiques, Georges
Frêche poursuivit sa carrière universitaire. Assistant
à Paris de 1965 à 1968, il soutient sa thèse
de 3e cycle à la Sorbonne en 1968 et obtint un doctorat en
histoire du droit et droit romain dans la même université
en 1969. Après avoir été chargé de cours
à la faculté de Bordeaux en 1968-1969, il réussit
l’agrégation et fut nommé maître de conférences
à Montpellier en 1969 puis professeur des universités
en 1973 dans la même ville.
Nommé à la faculté de Droit et de Sciences
Économiques de Montpellier en 1969, Georges Frêche
adhéra quelques temps après à la section socialiste
de la ville. Militant actif, membre du GAM, il figura sur le contingent
de candidats socialistes présentés par la section
dans le cadre de la constitution d’une liste d’union
de la gauche pour les élections municipales de 1971. Il n’était
alors que l’un des candidats investis du PS. Alors que le
PCF proposait que la tête de liste soit accordée aux
socialistes, ces derniers décidèrent d’investir
Louis Constans, universitaire montpelliérain, issu d’une
vieille famille de la ville, la candidature initiale de Raymond
Chauliac* ayant été écartée. Ce choix
fut finalement remis en cause lors d’une réunion des
différentes composantes de la liste en janvier 1971. C’est
le parti communiste, la principale composante de la liste, qui rejeta
la candidature Constans, lui reprochant un engagement socialiste
très récent. L’attitude du PC fut d’abord
dictée par une suspicion vis-àvis du GAM dont Louis
Constans était l’un des négociateurs avant d’adhérer
au PS. Devant cette situation, les dirigeants socialistes de l’ancienne
SFIO (Joseph Émile, Adolphe Benamour, Jean-Marie Césari)
décidèrent de proposer à la section, qui l’approuva,
une alternative, celle de Georges Frêche. Proposé,
ce choix fut accepté par le PC et validé, malgré
l’hostilité des représentants du GAM et d’Objectif
72 qui dénoncèrent alors les manoeuvres des socialistes.
Reconnu début février 1971 tête de liste de
la liste de l’union de la gauche, Georges Frêche fit
campagne contre la liste du maire sortant, le divers droite François
Delmas et celle du PSU. Il fut battu dès le premier tour
par le maire de droite qui l’emporta largement, la liste menée
par Georges Frêche ne réalisant que 40 % des suffrages.
Alors qu’une minorité de militants critiqua le déroulement
de la campagne et le résultat obtenu, Georges Frêche
multiplia ses investissements militants. Il accéda à
la commission administrative de la section puis à la commission
exécutive fédérale et au secrétariat
de la fédération dès 1971 au titre de la motion
Mermaz. L’année suivante, il prit la direction de la
section de Montpellier. Dès 1973, il intégra le comité
directeur du parti et fut investi candidat aux législatives
sur la circonscription de Montpellier-Lunel. Élu député
face à René Couveihnes, député gaulliste
sortant, il accéda au Parlement. Dès le mois de décembre,
il acquit rapidement une certaine notoriété. Intervenant
dans l’affaire des écoutes téléphoniques
illégales dans les locaux du Canard Enchaîné
sur les bancs de l’Assemblée, il suscita l’intérêt
de François Mitterrand qui lui proposa, en 1974, de devenir
le délégué national du PS aux libertés
publiques. Privilégiant son enracinement local, il refusa
l’offre. Représentant de François Mitterrand
dans la région en 1974, député, il opta pour
une nouvelle stratégie de conquête de la ville. S’appuyant
sur un parti qui ne cessa durant cette période de se développer
sur la ville, il se construisit progressivement une nouvelle légitimité
locale, prenant appui d’une part sur les mutations sociologiques
de la population montpelliéraine mal prises en compte par
la municipalité sortante et sur la structuration de réseaux
de soutiens. Souvent évoquée, l’éventualité
de sa candidature aux élections cantonales n’eut pas
de suite, ni en 1976 ni en 1979. Dès cette période,
il assura, comme la plupart des élus socialistes du sud de
la France, le soutien de la cause des rapatriés mais aussi
de la communauté juive de la ville. En 1977, il sollicita
de nouveau l’investiture pour les élections municipales.
Alors que Gilbert Sénès, député maire
de Gignac, refusa de se présenter, il affronta la candidature
de Guy Couderc (voir ce nom) et fut investi. Optant pour une stratégie
différente de 1971, il réussit à obtenir le
soutien du PSU qui avait obtenu 4,5 % des voix lors des élections
précédentes et composa une liste suffisamment fédératrice
des différentes tendances socialistes locales, notamment
avec la présence de Jean-Pierre Vignau (voir ce nom), gendre
de Gilbert Sénès en 2e position. Axant sa campagne
sur les questions de proximité, l’urbanisme, le renouveau
des politiques locales, l’hostilité au projet commercial
Polygone, il réussit à battre François Delmas,
maire de la ville depuis 1959. Deuxième maire socialiste
de Montpellier après Albert Billod, 1er magistrat de la ville
de 1925 à 1929, Georges Frêche va, par cette victoire,
transformer définitivement l’image de Montpellier,
la « ville blanche » du Languedoc pour en faire un bastion
du socialisme méridional.
Député, conseiller régional, co-délégué
régional du parti socialiste, maire de Montpellier, Georges
Frêche sembla alors détenir une position politique
locale incontestable. Son premier mandat fut, pour autant, la période
politique la plus difficile de sa carrière. Dès 1978,
il se représenta aux législatives. Affrontant l’ancien
maire, il fut battu par ce dernier. Profitant de la possibilité
désormais offerte de faire voter les Français de l’étranger
dans les circonscriptions métropolitaines, François
Delmas pu bénéficier de plusieurs centaines de votes
récoltés en Afrique pour battre Georges Frêche.
Malgré la médiatisation de ces pratiques, notamment
par Le Canard enchaîné qui évoqua «
les Français d’Abidjan », la victoire de François
Delmas fut validée. Cette défaite participa à
la remise en cause d’un équilibre fragile au sein de
la majorité municipale. Alors qu’une partie de cette
dernière (PSU et PC, mais aussi une partie des radicaux de
gauche) reprochait déjà au maire l’orientation
de sa politique municipale et ses méthodes, la situation
devint explosive au sein du groupe socialiste lui-même. Dès
septembre 1978, sept élus du groupe socialiste s’abstinrent
lors du vote du compte administratif et du budget complémentaire.
Parmi les dissidents figurèrent ses principaux adjoints,
le premier, Gilbert Vignau, mais aussi ses adjoints aux finances
et au personnel. Parallèlement, son adjoint à la culture,
Paul Jouffroy, gaulliste de gauche, reprocha la réorientation
de la politique culturelle de la ville. Quand Georges Frêche
se fit réélire conseiller régional au titre
de la représentation de la ville, les dissidents choisirent
là aussi de s’abstenir. Couvant depuis avril 1978,
le conflit atteint rapidement un point de non-retour. L’incapacité
de la fédération et de la direction nationale du parti
à imposer une médiation aux deux parties ne permit
pas de résorber le conflit. Dès novembre 1978, le
maire retira les délégations des adjoints dissidents.
Parallèlement, il obtient le soutien de la majorité
de ses conseillers. Alors que les communistes, PSU et radicaux de
gauche choisirent le soutien au maire, quelques dissidents socialistes
rentrèrent dans le rang. Préservant sa majorité,
Georges Frêche refusa d’obtempérer aux injonctions
de la direction nationale et ne rendit pas les
délégations retirées. Le parti, notamment François
Mitterrand, hésitant à exclure le maire d’une
grande ville, il reçut, en 1981, un blâme de la commission
nationale des conflits. Ce conflit atteint son paroxysme en 1979.
Jusque-là représentant de François Mitterrand,
Georges Frêche, lors du congrès de Metz, opta pour
le courant Mauroy-Rocard. Les rivalités entre élus
montpelliérains devinrent aussi une compétition entre
courants du parti. Après avoir réalisé un résultat
fédéral inférieur à 5%, Georges Frêche
perdit ses mandats fédéraux et sa place au comité
directeur. Cette année-là, les élections cantonales
donnèrent lieu, elles aussi, à un conflit ouvert pour
l’investiture entre partisans et opposants du maire, le CERES
et le courant Mitterrand obtenant la moitié des investitures
sur la ville. Jusqu’en 1980, la situation du maire de Montpellier
resta difficile, situation aggravée par le boycott médiatique
opéré par le quotidien régional Midi Libre.
Progressivement, la situation évolua néanmoins en
faveur de Georges Frêche. S’appuyant sur un appareil
municipal repris en main, il initia une politique de communication
inédite de
la ville et développa ses grands projets urbains, notamment
le projet Antigone. Politiquement, il bénéficia des
rivalités internes au courant Mitterrand. En 1980, une partie
du courant A, contestant la montée en puissance de Gérard
Delfau*, décida de soutenir la candidature de Michel Rocard.
Menés par Gérard Saumade, président du conseil
général, les anciens mitterrandiens se rapprochèrent
de Georges Frêche, permettant à ce dernier de sortir
de sa marginalité au sein de la fédération.
De fait, en 1981, le maire de Montpellier fut facilement investi
aux élections législatives face à Michel Crespy*,
redevint député et réintégra ensuite
le comité directeur.
Réélu maire en 1983 face à François
Delmas, Georges Frêche sortit politiquement renforcé
dans une région où la totalité des villes avaient
basculé à droite (Béziers, Sète, Nîmes,
Carcassonne). Après avoir éliminé ses anciens
opposants du conseil municipal, il ne fut plus contesté sur
la ville. Vice-président du conseil régional, il fut,
en 1986, tête de liste socialiste lors des élections
législatives et réélu député.
Il perdit la même année sa vice-présidence au
conseil régional quand Jacques Blanc, soutenu par le FN,
prit la présidence de l’institution. En 1988, lors
de la réinstauration du scrutin majoritaire, alors qu’il
devait être candidat sur la 2e circonscription de l’Hérault,
il obtint de se présenter sur la 4e circonscription convoitée
par le président du conseil général. Arguant
du risque lié au parachutage du RPR Camille Cabana, il eut
gain de cause et fut réélu député alors
que Gérard Saumade, candidat sur la 2e, battait son adversaire
gaulliste. Réélu maire de Montpellier au 1er tour
en 1989, sa réussite politique locale ne lui permit pas de
décrocher de responsabilités gouvernementales. Aux
dires de l’intéressé, il fut successivement
proposé comme ministre par Pierre Mauroy, Michel Rocard et
Édith Cresson, mais son nom fut chaque fois rejeté
par François Mitterrand, ce dernier ne lui ayant jamais pardonné
son revirement politique de 1979. En 1990, lors du congrès
de Rennes, le maire de Montpellier opta pour le courant Jospin alors
que la fédération et les élus du conseil général
soutenaient celui de Fabius. À l’issue d’un congrès
mouvementé, avec la contestation de plus de 300 « fausses
cartes » sur Montpellier, l’impossibilité de
trouver un consensus entre courants chevénementiste, rocardien
et fabiusien permit à Georges Frêche d’imposer
son candidat, Robert Navarro, comme premier secrétaire fédéral.
Ses résultats qui lui permirent de prendre le contrôle
de la fédération aboutirent à un conflit ouvert
avec le président du conseil général. Cette
onflictualité
s’accrut en 1993 quand le maire de Montpellier choisit de
se représenter sur la 4e circonscription. Malgré l’obtention
de l’investiture, il fut en butte à la candidature
dissidente de Gérard Saumade qui fut victorieux du duel à
l’issue du 1er tour et élu député au
second. Cette défaite n’obéra en rien la légitimité
du maire sur sa ville, puisqu’il fut facilement réélu
maire en 1995 avant de revenir député de la 2e circonscription
en 1997. L’année suivante, il renforça son assise
territoriale après le retrait de Gérard Saumade et
l’élection de son premier adjoint, André Vézinhet
comme président du conseil général. Cette année-là,
il échoua néanmoins à prendre la présidence
du conseil régional. Quoique arrivé en tête,
il fut battu par l’alliance que fit l’UDF Jacques Blanc
avec le FN pour préserver sa présidence.
Figure même de l’élu entrepreneur, inventeur
de la communication territoriale, détenteur d’un bilan
de gestion qui transforma fondamentalement Montpellier, Georges
Frêche sut aussi s’appuyer sur des outils politiques
plus ancrés dans le clientélisme. Dès ses débuts
politiques à la mairie, il s’appuya sur un soutien
indéfectible des principaux responsables rapatriés
mais aussi des associations de Harkis, devenant même l’une
des figure de proue du lobby « piednoir » à l’Assemblée.
Vice-président du groupe parlementaire France-Israël,
il afficha, de même, un soutien sans faille à la cause
juive. Cette emprise locale très forte, mélange d’efficacité
technique et de pragmatisme politique expliqua cette capacité
à limiter considérablement l’essor de l’extrême
droite sur la ville et à limiter toute alternative politique.
Ceci étant dit, cette image ambivalente fut progressivement
contestée sur la ville. En 2001, il fut obligé de
composer politiquement et s’allier au 2e tour avec la liste
des Verts pour l’emporter au second face à la droite.
L’année suivante, il fut battu aux élections
législatives au 2e tour par le candidat UMP Jacques Domergue
qui s’appuya notamment, dans le quartier de La Mosson, sur
un soutien d’une partie des milieux musulmans. De même,
fervant défenseur de l’intercommunalité, Georges
Frêche, président du district de Montpellier, porta
un ambitieux projet de communauté d’agglomération
regroupant trente-huit communes. En 2001, il en devint président
mais dut gérer, les années suivantes, l’hostilité
d’une partie de communes du Nord et de l’Est de Montpellier
dont six obtinrent de sortir du périmètre intercommunal
après avoir été intégrées de
force en 2003. Au début de l’année 2005 la commune
de Palavas bénéficia du soutien du gouvernement pour
sortir, elle aussi, de l’agglomération. Malgré
ses difficultés, Georges Frêche rebondit politiquement
en 2004. Vainqueur de Jacques Blanc, il devint président
du conseil régional. Abandonnant à son adjointe Hélène
Mandroux la mairie de Montpellier, il garda néanmoins la
présidence de l’agglomération. Un temps victime
de problèmes de santé au début de son mandat,
il revint début 2005 aux affaires. Partisan de l’adoption
du Traité constitutionnel européen, il fit campagne
pour ce dernier en mai de la même année. En février
2006, débuta pour Georges Frêche l’affaire dite
des « harkis ». Son algarade avec un représentant
associatif fils de harki prit rapidement une envergure médiatique
nationale. La nature des propos jugés inqualifiables du président
de région lui valurent une plainte pénale. Condamné,
il fut finalement relaxé par la cour d’Appel, relaxe
confirmée par cour de cassation en 2009. La médiatisation
d’autres dérapages verbaux en 2006 firent de la question
« Frêche » un enjeu pour la direction nationale
du Parti socialiste. Alors que Georges Frêche soutint la candidature
de Ségolène Royal lors de la campagne pour l’investiture
présidentielle et s’affichait proche de la majorité
de François Hollande, il fut finalement exclu du PS en février
2007. Cette situation, relativement exceptionnelle pour un grand
élu socialiste, n’entama en rien son influence au sein
de la fédération socialiste de l’Hérault,
cette dernière restant contrôlée par ses partisans.
En 2008, il fut investi candidat du parti pour les élections
sénatoriales avant de retirer sa candidature au profit de
Robert Navarro. Lors du congrès de Reims, il afficha son
soutien pour la motion Collomb-Royal, alors qu’il entra en
conflit ouvert avec le président du conseil général,
soutien de la motion Delanoë, André Vézinhet.
Toujours président de l’agglomération de Montpellier,
il porta un projet de communauté urbaine susceptible de s’étendre
de Sète à Nîmes voire Alès. L’opposition
de la majorité des élus de la communauté de
Thau-Agglomération (Sète-Frontignan) et des communautés
de communes entourant Montpellier stoppa l’avancement de ce
projet. Toujours exclu du PS, Georges Frêche décida
de se représenter aux élections régionales
de 2010. L’un de ses proches, l’ancien international
de rugby Didier Codorniou, fut investi « premier des socialistes
», obtenant la majorité des votes militants dans quatre
des cinq départements de la région, annonçant
clairement être le porte-parole du candidat Georges Frêche
et son souhait de se retirer pour lui laisser la tête de liste.
Après que le PS eut acté les résultats, suite
à un nouveau dérapage verbal en janvier 2010, la direction
nationale du parti décida de clarifier sa position vis-à-vis
de Georges Frêche et suscita une liste officielle du parti
socialiste menée régionalement par Hélène
Mandroux, maire de Montpellier. Malgré cette candidature
et le refus des communistes, du Parti de gauche et des Verts de
s’allier avec Georges Frêche, ce dernier qui fit campagne
sur son nom fut facilement réélu dans une triangulaire
contre le Front national et l’UMP, réalisant un score
de plus de 54 %. La réélection confortable du président
de région ne suscita pas, cependant, de revirement de la
direction nationale du parti à son égard. En effet,
ses colistiers furent exclus du parti alors que le bureau national
décida la mise sous tutelle de la fédération
de l’Hérault jusque-là dirigée par Robert
Navarro, lui-même exclu du parti.
SOURCES
: Arch. départ. de l’Hérault 143 J 243 et 244,
1506 W 122, 225, 248, 249, 171 et 191. — Arch. Fondation Jean
Jaurès, fonds Pierre Mauroy (1969-1979), Fonds Parti socialiste,
Fédération Hérault. — Avenir 1934 (1990-2008).
— Combat socialiste (1970-1989). — Christophe Bourseiller,
Les Maoïstes. La folle histoire des gardes rouges français,
Paris, Seuil, 2008. — François Delacroix, Georges
Frêche, la sagesse de la démesure, éd.
Alter Ego, 2007. — Georges Frêche, La France ligotée,
Paris, Belfond, 1990. — Georges Frêche, Les Eléphants
se trompent énormément, Paris, Balland, 2003.
— Georges Frêche, Montpellier, la longue marche
1970-2020, éd Empreinte, 2005. — Georges Frêche,
Il Faut saborder le PS, Conversations avec Alain Rollat,
Paris, Seuil, 2007. — Karim Maoudj, Georges Frêche,
grandes heures et décadence, Montpellier, éditions
de Paris, 2007. — Alain Rollat : L'Assassinat raté
de Georges Frêche, éd. Singulières, 2008.
— Dedieu Olivier, « La campagne des notables : luttes
et pouvoirs dans la fédération socialiste de l’Hérault
», Pôle Sud, N°5, n°2, 1995.
Olivier
DEDIEU